Cette équipe porte l’activité Imagerie du Pôle Santé.
Les mots-clé sont:
- Imagerie optique et isotopique pour la caractérisation physiologique
- pathologique des tissus cérébraux
Contexte:
Les enjeux de la recherche clinique sont principalement focalisés sur quatre axes : la réduction du coût et l’accélération du rythme de développement de nouveaux médicaments, le diagnostic précoce de la maladie, la mise en place d’une thérapie individualisée et réactive et la multiplication des traitements et des interventions minimalement invasives. Dans ce contexte, l’imagerie joue aujourd’hui un rôle de plus en plus important pour le développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques. En cancérologie, les techniques d’imagerie médicale ne sont plus seulement utilisées pour dépister les tumeurs ou pour les diagnostiquer, mais aussi pour en déterminer le stade d’évolution et pour suivre leurs réponses aux différents traitements. L’imagerie intervient également pour guider avec précision les techniques interventionnelles chirurgicales, comme la biopsie diagnostique et l’exérèse thérapeutique, pour planifier les traitements en radiothérapie ou pour contrôler en temps réel la mise en œuvre de nouvelles thérapies (cryogénie, hyperthermie, hadronthérapie). D’un point de vue plus fondamental, et donc préclinique, l’imagerie permet également d’étudier les mécanismes biologiques à l’origine d’une pathologie cancéreuse, d’aider à la compréhension des mécanismes biologiques fondamentaux, ou d’optimiser le développement de nouveaux médicaments ou de nouvelles stratégies thérapeutiques grâce à l’utilisation de systèmes dédiés aux études sur les modèles animaux.
Sur le plan des développements instrumentaux et méthodologiques, ces enjeux cliniques imposent des progrès considérables pour l’imagerie médicale. L’amélioration de l’efficacité de détection et de la résolution spatiale est l’un des paramètres essentiels de cette évolution. Le développement de systèmes multimodaux couplant informations anatomiques et fonctionnelles, et à moyen terme moléculaire, est également un enjeu important pour améliorer la spécificité et la sensibilité des méthodes de détection. La possibilité d’associer ces outils d’imagerie à ceux de la thérapie devrait aussi faciliter la mise en œuvre de stratégies de traitement plus performantes. Enfin, l’optimisation des protocoles de traitement et d’analyse du signal doivent permettre une interprétation plus quantitative des images afin d’extraire des paramètres biologiques fiables.